Damien ROUXEL, Artiste Plasticien Performeur, Autoportrait, 2016 La nacre porte mal son nom. On entend « âcre » alors qu’on voit des reflets changeants qui glissent sans s’interrompre sur les parois lisses d’une coquille. Le mot écorche, irrite mais aussi ravit les sens. Les aspérités de la matière recouvrent les teintes irisées de la lumière. L’un ne va pas sans l’autre. L’apparence nacrée qu’on donne à voir n’est qu’une face qui plonge le regard dans l’étrangeté de ce(ux) qui nous constituent. La représentation de cette altérité traverse la photographie d’un autoportrait de l’artiste contemporain Damien Rouxel (2016) à l’instar de la peinture Pierrot, dit autrefois Gilles de l’artiste du XVIIIème siècle Jean-Antoine Watteau. Sur l’un, un portrait en buste devant un fond blanc semblable aux photographies d’identité judiciaire qui ont conduit le criminologue Bertillon à élaborer son système d’identification. L’artiste est habillé d’une veste en tweed ang